La ligne
Ce projet peut s’appliquer à la plupart des petites lignes abandonnées ou en cours d’abandon.
Pour présenter ce projet, nous avons pris en « cobaye » cette ligne lotoise qui a pour nous toute sa place dans le réseau et l’offre de transport locale et régionale. C’est celle par laquelle nous souhaitons démontrer la viabilité de ce concept.
De Cahors à Capdenac
La ligne 724 000 du réseaux ferroviaire français relie Cahors à Capdenac en 71,35 km. Elle est non-electrifiée et à voie unique. Son trajet sinueux comporte de nombreux ouvrages d’art (14 tunnels et 10 ponts).
Elle permet de relier Cahors à Capdenac, et même Figeac. Un trajet transversal entre une préfecture et sous-préfecture dans un département rural mais économiquement dynamique, entre industrie aéronautique, viticole et touristique.
Déclaré d’utilité publique en 1879, elle est inauguré en 1886 après seulement trois ans de travaux. Elle est le premier accès à la gare de Cahors, et la ligne se prolongeait ensuite jusqu’à Montsempron-Libos, en direction d’Agen et Bordeaux. En sursis pour sa fermeture par le fait que Georges Pompidou avait une maison à Cajarc, elle ferme aux voyageurs en 1980 et au FRET en 1989.
Pendant plusieurs années, l’association Quercyrail a continué de faire vivre cette ligne par le biais d’un train touristique, qui permettait de découvrir la vallées par le rail. Cette association a été contrainte de cesser son activité par les demandes d’investissement financier de SNCF Réseaux (ex-RFF) toujours plus importante et impossible à assumer pour une association, malgré un carnet de commande saturé.
Vers une réouverture
La volonté est de faire de cette ligne le fer de lance d’un nouveau concept de transport ferroviaire ambitieux, fiable alliant écologie et égalité sociale.
Les ouvrages d’art de la ligne sont encore en très bon état, la restauration de la ligne se concentre principalement sur les rails, le ballast et les passages à niveaux.
La restauration de la ligne pour atteindre une vitesse de pointe de 90km/h est possible et attesté par des audits fait dans les années 2000.